
Découvrez le quotidien de Bolly Phum, Responsable des risques opérationnels du Groupe !
Quel est ton rôle au sein de La Française ?
Je suis responsable des risques opérationnels pour tout le groupe, j’interviens donc transversersalement dans toutes les filiales du groupe et les fonctions centrales pour le siège.
Le risque opérationnel peut se définir tout simplement par tous les évènements internes (humain, matériel, système d’information…) ou externes (prestataires, incendie, inondation ou vandalisme et dégradations des locaux), qui peuvent nuire à l’atteinte de nos objectifs.
Il comprend également les fraudes internes ou externes, les risques d’image et de réputation.
Avec Nicolas Mullier et Marc Conombo, nous veillons à identifier ces événements et en maîtriser leurs impacts.
Plus simplement, notre objectif est de limiter nos pertes financières directes ou indirectes.
Nous ne nous limitons pas à parler uniquement de risque, ce qui pourrait être perçu comme anxiogène. Notre philosophie s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue de nos processus et de la satisfaction de nos clients. Ce qui nous lie intimement à la démarche qualité.
En quoi consiste ta mission au quotidien ?
Ma mission est d’animer une équipe qui est tournée vers l’accompagnement des collaborateurs dans la gestion de leur risque, soit au travers de l’identification des risques et leur surveillance (cartographie), à travers leurs résolutions et leur maîtrise (incident). Nous devons également donner un éclairage suffisant sur les risques encourus pour chaque entité afin d’aider les managers et dirigeants à la prise de décision. Cela passe notamment par la diffusion de la culture du risque opérationnel et de son cadre réglementaire décliné au sein de l’entreprise en informant et en sensibilisant les collaborateurs.
Quelle est la partie la plus excitante ?
Les deux choses qui me passionnent c’est lorsqu’on fait adhérer une personne de plus dans la compréhension du risque opérationnel d’une part, et d’autre part, c’est de trouver des solutions pour nous améliorer.
Pour la première, c’est de réussir à faire prendre conscience à un collaborateur de l’importance du sujet, et que son implication est primordiale.
Pour la seconde, c’est pour la résolution des incidents, de réunir des personnes de services différents pour les faire interagir, partager leurs expertises, leurs contraintes et trouver la meilleure solution.
Si tu devais dessiner ton métier à quoi cela ressemblerait ?
Je dessinerais une mer agitée, avec de la houle et quelques déferlantes, un bateau qui doit maintenir son cap et un phare illuminant les dangers, les récifs ou hautfonds. Le capitaine du bateau pourrait décider de contourner ces obstacles, ces derniers étant cartographiés, ou choisir de poursuivre sa route car il sait comment naviguer à proximité.