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Elections américaines : quelles conséquences pour le climat ?

29 oktober 2020

Par Nina Lagron, CFA Responsable Gestion Actions Grandes Capitalisations

Alors que le monde entier attend avec impatience le résultat des élections américaines, un rapide retour en arrière nous rappelle que le choix du futur locataire de la Maison-Blanche n’a pas beaucoup d’importance pour les marchés financiers, qui dépendent principalement de réalités macro et micro économiques.

Les actions et les obligations ont prospéré durant les mandats de B.Obama et de D.Trump, tandis que le dollar américain s’est renforcé de façon marginale sous B.Obama et s’est affaibli sous D.Trump. Les petites différences de rendement enregistrées durant les mandats de ces deux présidents ne justifient en rien l’angoisse des investisseurs.

Est-ce que la politique a un impact significatif sur les secteurs ?
A nouveau, la réponse est assez simple, comme l’illustrent les deux séries chronologiques qui montrent le rendement de divers secteurs sous les ères B.Obama et D.Trump. Le changement de Président n’a eu que très peu d’impact sur le classement du rendement des secteurs du S&P.

  • Sous B.Obama et D.Trump, les trois secteurs les plus performants étaient les mêmes : la consommation cyclique, les valeurs technologiques et la santé
  • En outre, sous ces deux administrations, les deux secteurs les moins performants étaient le secteur financier, suivi de l’énergie.

Cette répartition sectorielle contredit les prévisions, nourries au début de la présidence de D.Trump :

  • À l’époque, l’espoir qu’une vague de dérèglementation stimule la rentabilité était élevé dans le secteur financier. Mais ce secteur se retrouve une nouvelle fois à l’avant-dernière place.
  • Avec toutes les promesses de D.Trump visant à « restaurer la grandeur des États-Unis », à relocaliser des emplois manufacturiers et à imposer des barrières douanières à la concurrence « déloyale », les investisseurs s’attendaient à ce que le secteur industriel prospère durant son mandat. Cependant, celuici termine à la sixième place, tout comme sous la présidence de B.Obama.
  • Avec un ancien promoteur immobilier à la Maison-Blanche, de nombreuses personnes s’attendaient à un meilleur rendement du secteur immobilier. Bien que profitant de taux d’intérêt extrêmement bas, les valeurs immobilières sont passées du pied du podium durant les années B.Obama, à la huitième place sous D.Trump.
  • Les grandes entreprises technologiques, ouvertement hostiles à D.Trump, s’attendaient à subir la loi d’un Président vindicatif déchaînant les enfers de la réglementation sur les acteurs majeurs du secteur, mais ce ne fut pas le cas.
  • Bien que positif, le rendement généré par les énergies fossiles était mauvais durant les années B.Obama. Durant les années D.Trump, l’énergie était le seul secteur à afficher un rendement négatif, ce qui est assez inhabituel pour une administration républicaine, en particulier celle de D.Trump, qui s’est félicitée d’avoir allégé le fardeau réglementaire des sociétés d’extraction d’énergies fossiles.

Ces quatre premiers points peuvent s’expliquer relativement simplement en citant l’ancien président Bill Clinton « C’est l’économie, imbécile ! », ce qui signifie que les tendances globales fondamentales à long terme ne peuvent pas être modifiées. Néanmoins, le dernier point concernant l’énergie mérite une analyse plus approfondie, en particulier du point de vue de l’investissement durable :

Les énergies fossiles ne sont certainement pas la chasse gardée des Républicains. Durant les années Obama, la production américaine de pétrole a augmenté de plus de 75 %, car la fracturation hydraulique et le forage horizontal permettaient d’extraire les hydrocarbures efficacement des roches. C’est également le président
B.Obama, qui, non seulement, signa un projet de loi mettant fin à 40 ans d’embargo sur les exportations de pétrole brut, mais permit également au projet d’oléoduc Keystone, vivement critiqué, d’avancer.

Malgré les grandes promesses de campagne du candidat D.Trump, la production d’électricité au charbon chuta de près de 25 % durant sa présidence, en raison du prix bon marché de l’essence et de la baisse des prix des énergies renouvelables. En 2016, le charbon américain a produit deux fois plus d’électricité que les énergies
renouvelables. En 2020, l’électricité renouvelable est sur le point d’atteindre le niveau de production d’électricité au charbon, selon les dernières prévisions du gouvernement.

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