Découvrez le quotidien de Paul Gurzal, le visionnaire de la gestion
Quel est ton rôle au sein de La Française ?
Je suis en charge de l’équipe de gestion de crédit chez La Française AM. La gestion de crédit consiste à investir l’argent de nos clients sur de la dette émise par des entreprises privées. Notre univers d’investissement est global.
Quelles sont tes missions au quotidien ?
Au quotidien, c’est beaucoup d’analyse financière. Nous devons évaluer la solvabilité, le risque de liquidité et la rentabilité de chaque dette afin de composer les meilleurs portefeuilles pour nos clients. Nous sommes également particulièrement attentifs à la gouvernance des entreprises. La finalité de nos analyses est d’évaluer la capacité des entreprises à honorer le remboursement de leurs dettes.
Quelle est la partie la plus challengeante ?
Ce qui me plait le plus est le fait que, travaillant sur les marchés financiers, chaque jour est différent. On est en lien direct avec l’actualité, tout ce qui touche à cette actualité économique et politique a des conséquences directes sur nos portefeuilles (guerre commerciale, élection présidentielle…).
Par ailleurs, nous sommes spécialisés sur un segment de dette très risquée, et investissons parfois sur des entreprises qui ne sont pas forcément en très grande forme ou pas forcément issues de la nouvelle économie, c’est très challengeant ! Nous avons une double expertise dans mon équipe. La première est la dette subordonnée qui est une dette hybride entre le capital et la dette, c’est une dette qui dispose de très peu de sécurité pour les créanciers. La deuxième concerne les fonds à maturité (dette High Yield), il s’agit des entreprises qui sont soit en difficulté soit très endettées. Notre univers d’investissement est très vaste et nous nous devons de maitriser beaucoup de domaines (industrie pétrolière, réglementation bancaire, commerce mondial, retail, etc.). Nous nous devons d’avoir une vision la plus rationnelle possible de nos investissements d’aujourd’hui afin d’anticiper l’avenir !
Si tu devais dessiner ton métier, à quoi cela ressemblerait ?
Cela ressemblerait à un objet de science-fiction, une paire de lunette hyper technique à travers laquelle je pourrai voir l’avenir.