Aux États-Unis, les petites capitalisations semblent aujourd'hui bien positionnées pour enregistrer des rendements supérieurs à ceux des grandes capitalisations. La cohérence des fondamentaux par rapport aux valorisations pourrait permettre aux petites capitalisations d’inverser la sous-performance qu’elles connaissent depuis plusieurs années maintenant.
La croissance des petites capitalisations : parées à superformer
- Au cours des deux prochaines années, la croissance des bénéfices par action des sociétés à petite capitalisation boursière devrait dépasser celle des grandes entreprises. Ce qui mettrait un terme à la tendance observée ces derniers temps, avec une croissance du BPA semblable chez les petites comme les grandes capitalisations. (Malgré tout, la sous-performance des petites capitalisations ces dernières années s’explique peut-être par le pessimisme dont ont fait preuve les investisseurs face aux craintes de récession.)
- En outre, compte tenu du rythme de croissance plus soutenu aux États-Unis que dans le reste du monde développé, la plus forte exposition des petites capitalisations au marché local par rapport aux grandes capitalisations (79 % contre 64 %) pourrait être un atout.
- Les valorisations des petites capitalisations sont par ailleurs attractives si l'on compare le ratio cours/bénéfices (C/B) de l’indice Russell 1000 à celui du Russell 2000. En effet, la prime de risque sur la base du ratio C/B des entreprises représentées dans le Russell 2000 par rapport au Russell 1000 est au plus bas depuis dix ans.1
- D'un point de vue historique, et contrairement à la tendance observée ces dernières années, les petites capitalisations ont généralement tendance à surperformer les grandes capitalisations (voir Alger On the Money « Looking for Higher Returns? »).
1 Le multiple cours/bénéfice permet d’évaluer une entreprise en mesurant son cours actuel par rapport à son bénéfice par action.
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