2015 s’était ouverte sur l’espoir d’un bonus de croissance permis par la baisse du prix des matières premières.
Elle se clôture dans l’incertitude et la nervosité, largement provoquées par un réel effondrement du prix du pétrole et des matières premières (-35 % sur l’année pour le Brent et -25 % sur l’indice CRB…), conjuguées à la résurgence des inquiétudes sur la Chine et le ralentissement de l’économie mondiale.
Les marchés affrontent en ce début d’année des perspectives bien ternes, avec des banques centrales toujours aux commandes mais dont les politiques monétaires sont devenues divergentes de part et d’autre de l’Atlantique. Ce phénomène accroit le stress ambiant. En termes macro-économiques, l’infléchissement de la croissance mondiale se confirme. La zone euro, quant à elle, devrait connaître une croissance plus porteuse, d’autant qu’elle bénéficie toujours de la stimulation monétaire et de la hausse de la parité USD/EUR.