La hausse des taux américains pénalisera-t-elle les cours des actions aux États-Unis ? Si de nombreux investisseurs s’inquiètent de la hausse des taux, l'analyse des valorisations actuelles des actions par rapport aux obligations révèle que les actions n’ont pas intégré dans leurs cours toute l'ampleur de la baisse des taux d'intérêt et, par conséquent, qu’elles pourraient ne pas être impactées par leur remontée.
Les valorisations ne devraient pas être impactées par les taux d'intérêt
- Le « rendement » du BPA est calculé en divisant le BPA des 12 prochains mois par le cours boursier actuel d’une action. Comme pour le rendement d'une obligation, il indique le pourcentage de chaque dollar investi dans l’action qui est estimé être gagné par une entreprise l'année suivante.
- Historiquement, le rendement du BPA est approximativement égal à celui des emprunts d’État. Néanmoins, depuis la crise financière mondiale, et depuis que les banques centrales ont considérablement baissé leurs taux d'intérêt, les rendements des actions sont devenus supérieurs à ceux des obligations, ce qui témoigne de leurs valorisations attrayantes.
- Comme lors de l’épisode du « taper tantrum » en 2013, où la montée des taux avait pesé brièvement sur les performances des actions avant que ces dernières ne rebondissent vivement, le coussin actuel entre les rendements des actions et des obligations américaines signifie vraisemblablement que les investisseurs n’ont pas à s'inquiéter : la chute des emprunts d’État ne devrait pas entraîner celle des actions dans leur sillage.
Télécharger Alger On The Money