Il a été démontré que la surperformance des fonds américains actifs ou passifs est corrélée au cycle de marché ; or ce dernier donne des signes indiquant que les conditions pourraient devenir plus propices aux gérants actifs et leur donner l’opportunité de surperformer.
Le retour en grâce de la gestion active dans la sphère des grandes capitalisations américaines
- Depuis presque 50 ans, on distingue l’alternance très nette de cycles de performance relative favorables soit à la gestion active, soit à la gestion passive. Après une longue période de surperformance du style passif, nous avons vraiment le sentiment que la gestion active reprend des couleurs (cf. Alger On the Money « Tout ce qui descend doit remonter »).
- Les gérants actifs sont des adeptes de la sélection des valeurs qui ont tendance à enregistrer de meilleures performances quand les corrélations entre actions sont faibles. Même si les corrélations dans l’indice S&P 500 sont en hausse cette année, leur tendance est globalement baissière et leur niveau est nettement inférieur à la moyenne de ces dix dernières années. Dans ce contexte, les gérants actifs dotés d’importantes capacités de recherche ont davantage de ressources pour identifier les actions à même de surperformer le marché.
- Certains facteurs, tels que la performance des petites capitalisations américaines et la hausse des taux aux États-Unis, ont tendance à bénéficier à la gestion active vs. passive, et pourraient bien contribuer encore plus au succès des « stock pickers » (cf. Capital Markets « Party Without the Punch? », page 15).
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