Une semaine pour rien sur les marchés avec peu de volatilité et des intervenants toujours en attente du résultat des élections françaises.
La volatilité a légèrement rebaissé et les taux euro se sont un peu tendus (+6bps sur 10 ans) après les déclarations de Benoit Coeuré évoquant que les risques de l’économie européenne n’étaient plus orientés à la baisse, en contradiction avec les propos de messieurs Draghi et Praet. Les chiffres chinois ont surpris à la hausse (vente aux détail / production industrielle / GDP), à l’inverse des ventes aux détails britanniques.
Point à noter : Theresa May a décidé de provoquer des élections anticipés en Grande-Bretagne le 8 juin pour tenter d’avoir une majorité plus franche, ce qu’elle devrait obtenir. Cette nouvelle est prise de manière positive par les marchés (GBP +2% vs EUR), et cela a provoqué quelques changements de vues sur le Gilt et la Livre de la part de certaines banques.
Les résultats d'entreprises aux États-Unis sont un peu mitigés pour le moment avec quelques loupés non anticipées comme GS ou IBM mais les résultats d’ensemble restent corrects (75% supérieurs aux attentes, c’est conforme à l’historique).
Enfin, aux États-Unis la réforme des impôts pourrait / devrait arriver avant la fin de l’année si on en croit le secrétaire du trésor américain et la « rumeur » dit que D. Trump pourrait refaire une tentative sur l’Obamacare.